mardi 23 septembre 2014

Fille d'Hécate, de Cécile Guillot [FANTASTIQUE]


Je croyais n'être qu'une étudiante ordinaire et sans doute trop renfermée. Et puis, il a eu cette expérience étrange, la découverte de mon don... Maintenant je dois apprendre à m'accomplir en tant que sorcière, développer mes pouvoirs et trouver ma place en ce monde. Tout aurait-été parfait s'il n'y avait pas eu ces cauchemars et ces malaises. Quelqu'un cherche à me nuire ! Mais qui pourrait bien me harceler ainsi ?
Et, pour ne rien arranger, j'ai aussi un mémoire à écrire pour valider ma dernière année de psycho. Ma vie n'est vraiment plus de tout repos !"

Maëlys nous ouvre les portes d'un univers étrange et déroutant, celui de la Wicca. La quête spirituelle qui est sienne va l'exposer à des menaces insoupçonnées. Surtout que le destin pourrait bien placer sur son chemin, les clés qui l'aideront à résoudre les mystères d'une existence parsemée d'ombres… Car, une sorcière peut-elle s'épanouir coupée de ses racines, ignorante d'un passé dont pourrait dépendre l'avenir ?



Mon avis : (rappatriement article ancien blog)

Cécile Guillot est auteure et fondatrice de la maison d’édition du chat noir, elle a déjà publié plusieurs recueils de nouvelles, entre autre Quintessence Hiémale en collaboration avec Mathieu Guibé, et Saisons Païennes, un collectif avec les auteurs de la maison d’édition.



La voie de la Sorcière est le premier tome de la trilogie la fille d’Hécate. Un roman composé de 138 pages, de nombreux chapitres, qui se lisent très rapidement . On découvre Maëlys, une étudiante de 24 ans en psychologie, qui est amenée à faire un test et se rend compte qu’elle est dotée d’empathie. Très vite, elle va se sentir attirée par les éléments de la nature, et voudra apprendre la wicca, cette forme de magie blanche qui utilise les plantes et la nature pour appeler les Dieux et Deesses.



J’étais curieuse de lire ce premier roman, d’une part car j’avais aimé sa plume dans Quintessence Hiémale, d’autre part car je n’avais jamais lu de livres traitant de la Wicca. De plus la couverture illustrée par Anna Marine est tout simplement très belle.



Mais qu’ai-je pensé de ce roman ? Et bien malgré une connaissance évidente de l’auteur sur les plantes, et de belles prières à Dame Nature, je suis restée extérieure à toute l’histoire. Maëlys m’a même énervé par moment, dès le début, quand elle commence à se nommer Sorcière alors qu’elle n’a fait qu’un simple test. J’ai trouvé cette approche assez « grossière ». Je suis peut être trop terre à terre  à ce niveau, bien que je crois en l’extra lucidité de certaines personnes, mais de là à prononcer le terme sorcière… Cela m’a laissé en statut superflu tout le long de ma lecture.  L’arrivée d’un petit chat devant l’appartement de Maëlys dès le soir du test est aussi un peu gros à mon goût.  On apprend que Maëlys est orpheline. Elle commencera dès lors à vouloir en apprendre plus sur ses origines…



Une intrigue est mise en place rapidement, qui met Maëlys en danger permanent. Qui lui en veut, et surtout pourquoi ? La résolution de cette énigme arrive cependant trop vite,  bien que l’auteur nous mette sur une fausse piste tout le long de l’histoire…



En bref, les évènements s’enchainent trop vite, tout est expédié, j’aurai aimé que Cécile Guillot donne encore plus de profondeur à ses personnages et à l’histoire de fond… Je n’ai pas eu le temps de m’immerger dans le monde de Maëlys, ni d’être intriguée par cette magie….



Pourtant, je suis touchée par la sensibilité de cette auteure que j’ai pu rencontrée plusieurs fois lors de salons littéraires. Je lirai peut être la suite pour voir si la suite de cette trilogie m’entraîne un peu plus. En tout cas, pour le moment, j’en ressors déçue…



Note : 6.5/10





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