Dans la guilde des magiciens, nous allons suivre l’histoire
de Sonea, une adolescente de la rue qui va découvrir malgré elle qu’elle
possède des pouvoirs naturels, ce qui est un fait exceptionnel, puisque
normalement, les personnes ayant des capacités magiques sont issues de la haute
société, et intègrent dès leur plus jeune âge la guilde de magiciens.
Cependant, savoir qu’une jeune mage qui ignore comment contrôler sa magie se
promène librement en ville peut vite s’avérer très dangereux pour elle comme pour
son entourage. C’est pourquoi elle va être recherchée par la guilde.
Mais Sonea a une vision très négative de la guilde. Elle a
grandi dans la rue avec des voleurs et comme ses confrères, elle se sent trahie
par ces mages depuis la Purge, un évènement historique qui a vu s’opposer la
haute et basse société. Elle va donc
tout faire pour fuir ceux qui la pourchasse, avec son ami Cery.
La traque va être complexe, et longue, puisque Sonea et ses
amis ne sont pas à court d’idées pour échapper à la guilde, et connaissent
comme leur poche les quartiers d’Imardin.
La traque et la
découverte de la magie vont être les intrigues principales de ce premier
tome, et cela va permettre au lecteur de découvrir l’univers et les personnages
crées par l’auteur. Egalement, de nombreuses questions vont être
abordées : Comment Sonea, issue de la pauvre société, peut avoir des
habilités magiques, comment cela fonctionne-t-il ? Quelle est la position
réelle de la guilde dans la société ?
« Seigneur, vous vous
souvenez que Sonea n’est pas une petite novice gâtée que des parents trop
laxistes nous ont confiée ? Il y a moins de deux semaines, elle était
persuadée que nous voulions la tuer. »
La narration alterne donc entre différentes point de
vue : Certains membres de la guilde, comme Rothen, Dannyl, Cery, le tire
rivière et ami proche de Sonea, et évidemment Sonea elle-même. Chaque point de
vue est intéressant puisque cela nous donne une vision globale sur l’univers,
et sur le parti pris de chaque personnage.
Le style de l’auteur est facile à lire, idéal pour débuter
la fantasy, que l’on soit adulte ou adolescent. Je suis entrée rapidement dans
son univers, même si j’ai ressenti parfois quelques longueurs, surtout dans la
première partie.
J’ai beaucoup aimé comment le monde est construit. Irmadin
ressemble à la structure de villes médiévales, à savoir une architecture en
cercle, et on ressent parfaitement à travers ses descriptions l’humidité des
taudis, ou encore le luxe de l’académie des mages. On découvre, comme dans
Harry Potter, la magie qui existe. J’ai particulièrement aimé le personnage de Rothen, que j’ai trouvé patient, ouvert
et démagogue. C’est d’ailleurs grâce à lui que nous découvrons le système de
magie. On ressent également beaucoup de sentiments entre les personnages ;
En effet, comment ne pas être touché par l’instinct protecteur de Cery envers
Sonea ? ou encore par la sensibilité de Dannyl, ou encore cette médiocrité
et haine qu’exerce Fergun sur son entourage, et donc sur le lecteur…
Cependant, bien que les personnages soient travaillés, ils
restent à mon goût un peu trop manichéens, et j’aurai aimé plus de nuances de la
part de certains.
La fin m’a également un peu déçue, car elle arrive très vite
et surtout très facilement.
Je pense tout de même poursuivre cette trilogie, qui a reçu
de bons retours, et en découvrir plus sur les origines de Sonea concernant ses
pouvoirs.
Je remercie Milady pour l'envoi de ce service presse.
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