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samedi 15 juin 2024

Le dêméleur de Rêve, de Carina Rozenfeld

 

Sur Sédora, comme sur les 101 planètes habitées par l’humanité et reliées entre elles par le Fil, plus personne ne sort de chez soi. La population a les yeux rivés sur ses écrans… en particulier sur le programme des Démêleurs de rêves.

Neven est un jeune Démêleur : il met en scène les songes des Rêveurs et les diffuse au grand public. Il est aussi le plus célèbre et chacun de ses films est attendu par des milliards de spectateurs à travers la galaxie. Comme tout le monde, il vit une existence recluse et répétitive, jusqu'au jour où un ancien Démêleur, GuidéOnn, le contacte afin de récupérer les rêves du sujet 1110.
Qui est ce Rêveur 1110 ? En quoi est-il si particulier ? Quel mystère se cache dans ses songes ?
Sa soif de réponses pousse Neven à briser sa routine, et à oser faire ce que l'humanité a oublié depuis longtemps : quitter son monde, emprunter le réseau de Fil, afin de découvrir l'univers et la vérité...

Scrinéo - 448 pages

Edité en 2019

458 pages



Ce roman de Science Fiction est accessible pour les débutants. Le récit est écrit sous forme de roman chorale, on suit 3/4 personnes à la fois. Pas de confusion, chaque personnage est bien décrit et on les différencie très bien. C'est une histoire qui dépayse par la variété de planètes découvertes, sans toutefois entrée dans des descriptions trop lourdes, et c'est aussi une histoire qui pousse à la réflexion. 

La préface écrite par Pierre Bordage laisse rêveur. Le roman semble prometteur ! Suite à cela vient le prologue.. qui promet à lui seul un très bon potentiel du scénario!

Carina Rozenfeld m'a une nouvelle fois embarqué . Cela est réjouissant car jusqu'à présent, je n'ai pas eu de déception!

C'est une jolie porte d'entrée pour découvrir ce genre, qui englobe à la fois du space opéra, de l'anticipation, un peu de dystopie et qui touche les jeunes adultes. 

Ce roman nous interroge : la première partie, se déroulant dans le monde de Neven est assez aseptisé, les gens n'hésitent plus à transformer leur ADN pour devenir des personnages surfaits, refaits, et plus du tout naturels. Quand je pense à certaines personnes d'un entourage  , je me dis qu'on pourrait ne pas en être loin. Alors pas au point de se faire greffer un cou de girafe (no spoil..) mais les retouches aux yeux, aux lèvres, aux fesses, dénaturent toujours la façon dont nous avons été conçu. J'ai aimé cette recherche de réflexion qui fait écho à la société actuelle. 

J'ai tout de même été un peu moins happée par la fin, que j'ai trouvé un peu trop rapide et qui ne m'a pas totalement séduite, même si les idées étaient bien amenées et encore une fois cohérentes .J'aurai aimé en avoir plus et pouvoir en découvrir plus sur les mondes et les spécificités des planètes qui vont être traversées ou explorées, du système de fil...


En bref, le dêméleur de rêve est un bon roman, j'aurai toutefois apprécié lire une 100aine de pages supplémentaire pour mieux m'imprégner des différents mondes. Je pense aussi ne pas avoir été vraiment happée par la fin, manque de concentration ou décrochage, je ne sais pas. Cependant, ce livre fera l'affaire pour tout novice en SF!


Lien vers la fiche Babelio de Carina Rozenfeld

Mes avis sur ses autres livres lus :(



N'hésitez pas à me faire part de votre avis sur ce livre, ou si il vous donne envie!

Livre lu dans le cadre du challenge, un mot, des titres organisé par Azilis (repris de l'idée de Calypso)












mardi 21 avril 2020

YARDAM, d'Aurélie Wellenstein #SCRINEO




À Yardam, la folie est sexuellement transmissible.

La population est piégée par la quarantaine dans l'espoir d'endiguer l'épidémie.

Porteur du virus, Kazan se débat avec ses démons au point qu'il ne sait plus s'il les aime ou s'il les hait.

Le salut viendra-t-il de ce couple de médecins étrangers venus s'enfermer volontairement dans la cité pour trouver un remède au terrible mal qui s'étend entre ses murs ?




Après plusieurs semaines, je reviens sur ce roman qui, une fois de plus, ne m'aura pas laissé indifférente. Si vous me suivez depuis quelques temps, vous devez savoir que je place Aurélie Wellenstein dans mon top des auteurs incontournables. Tout simplement parce que sur 5 romans lus, 4 ont été des gros coups de coeur et des grosses claques.

Aurélie Wellenstein arrive toujours à parler de ses thèmes de prédilections, en général, la défense des animaux, mais aussi le climat, ou la folie.

Dans Yardam, elle entraîne le lecteur dans un univers fantastique où un virus (sexuellement transmissible) se propage. Vous me direz, "tiens, voilà notre réalité". Et ce fut concrètement le cas puisque j'ai commencé ce roman le 15/03, deux jours avant le confinement... Au début, j'ai hésité à l'arrêter le temps de laisser passer la crise sanitaire dans laquelle nous sommes plongés. Mais c'était sans compter sur l'écriture très captivante de cette autrice et sur le fait que j'avais besoin d'en savoir plus et connaitre la destinée de ce personnage principal, Kazan, qui se veut plutôt être un personnage antagoniste.

Kazan est un homme d'une vingtaine d'années, qui est touché par le virus depuis plusieurs années. Au fil de la lecture, nous allons apprendre comment il l'a eu, et très rapidement, on connaît l'un de ses principaux symptomes : Les touchés entendent des voix dans leur tête, jusqu'à devenir fou. Ainsi, pas mal de personnes en sont venues à se suicider, comme cette homme qui se tue en pleine place centrale, bondée de gens. Kazan est un personnage comme j'aime les voir décrit par l'autrice. Complexe et ambigü. Le lecteur penchera tantôt vers l'empathie, tantôt vers l'incompréhension et la répulsion. Tout au long du récit, on apprend son passé, sa mentalité et son combat au quotidien. Son passe temps favori est le vol, et le roman débute lorsqu'il tente de voler une peinture célèbre dans un musée, et qu'il sera finalement attiré par un autre cadre, beaucoup plus sombre, mais très intriguant. Le symbole de ce tableau représente d'ailleurs un fil rouge à l'intrigue principale. Cependant, plus j'avançais dans le roman, plus je me prenais de sympathie pour Kazan, et plus j'avais envie qu'il trouve de quoi se soigner. Il va entreprendre une relation particulière avec deux personnes qu'il rencontre au début du roman.
Attention spoilers : La relation mise en place avec Nadja et Felix est tellement bien tissée! Je suis admirative de l'esprit d'Aurélie Wellenstein, j'ai vraiment aimé toute cette relation fusionnelle et à la limite de l'entendement.
Quand Nadja se retrouve bloquée dans la tête de Kazan, cette dernière va lui permettre d'acquérir des compétences médicales, et surtout lui permettre de ressentir tout l'amour qu'elle éprouve pour Feliks qui recherche un remède pour sauver sa femme, devenue une coquille... Et c'est au moment où Kazan lui avoue la vérité que toute la relation va devenir complexe, voire malsaine, et pourtant essentiel pour le traitement du thème de la folie. 

On peut considérer la ville de Yardam comme un personnage à part entière. J'ai parfaitement visualisé cette cité, et j'ai été prise aux tripes lors d'un des passages de fin (la course poursuite)


Quant à l'intrigue, elle est surprenante et imprévisible, certains passages m'ont complètement surpris et j'ai vraiment été happée par l'avenir de cette histoire. Sachant qu'Aurélie Wellenstein peut se montrer impitoyable, j'avais tous les sens en alerte!

Lorqu'elle m'avait dit à l'époque qu'elle écrivait un roman qui parlait de folie, j'étais très enjouée, surtout quand j'avais vu comment elle avait traité ce thème dans le Dieu Oiseau. Et bien ici, c'est une nouvelle fois maîtrisée. On se pose de nombreuses questions et jusqu'où cette folie ira. Est ce réel ou pas? Tout porte à le croire quand on découvre les coquilles qui errent en ville.


Une nouvelle fois, je tire mon chapeau à Aurélie Wellenstein, et la remercie pour m'avoir offert quelques instants haletants et intrépides dans la ville de Yardam!

Je remercie également les éditions Scrinéo pour l'envoi de ce service presse !


mercredi 20 novembre 2019

MERS MORTES d'Aurélie Wellenstein #FANTASTIQUE #PLIB2020



Paru en MARS 2019
368  pages
Edition Scrineo
Lecture papier
#ISBN:9782367406602
1er avis publié en avril 2019, réédité en novembre 2019 pour le plib

Un récit écologique dans un univers sombre et violent

Les humains ont massacré les mers et les océans. L’eau s’est évaporée ; les animaux sont morts.

Quelques années plus tard, les mers et les océans reviennent. Ils déferlent sur le monde sous la forme de marées fantômes et déplacent des vagues de poissons spectraux, tous avides de vengeance. Les fantômes arrachent leurs âmes aux hommes et les dévorent. Bientôt, les humains eux aussi seront éteints… Leur dernier rempart face à la mort : les exorcistes.

Caste indispensable à l’humanité, les exorcistes sont bien entendu très convoités.

L’un d’eux, Oural, va se faire kidnapper par une bande de pirates qui navigue sur les mers mortes à bord d’un bateau fantôme.
Voilà notre héros embarqué de force dans une quête sanglante et obligé, tôt ou tard, de se salir les mains



La première chose qui m'est venue à l'esprit en reposant le livre a été : "Whaou, ca a du être un roman très éprouvant à écrire".

Aurélie Wellenstein est autrice de déjà 10 romans, et dans celui ci, on ressent vraiment son implication émotionnelle quant au traitement de notre Planète, et à la destruction de celle ci par les Hommes. Ici, on se penche sur les mauvais traitements fait envers les animaux marins : Pêche intensive, marées noires, pollution par les déchets..... Et autant dire que le lecteur n'y restera pas insensible, sauf si clairement vous n'en avez rien à carrer. Mais si vous prenez ce livre, c'est forcément que la cause animale et écologique vous parle.

Oural était si proche qu'il voyait la splendeur de la mer et ses millions d'âmes qui flottaient dans la luminescence bleutée. Même dépourvue de voix, il percevait très bien sa fureur, sa douleur, sa haine et sa démence. Sauvagement assassinés, les mers et les océans charriaient au creux de leurs vagues monstrueuses le souvenir de leur supplice, et à chaque dégorgement d'écume dans le monde des humains, ils paraissaient hurler « vengeance !

Ce roman est un OVNI, je n'ai pas lu beaucoup de post-apo mais autant vous dire que je n'avais pas lu de romans avec un tel traitement du sujet. On va suivre l'histoire d'Oural, qui est un exorciste. Entendez par là que le monde dans lequel nous évoluons est un monde post apo, que les animaux marins sont tous morts, mais viennent sous forme éthérée à chaque marée montante pour rafler les âmes des Hommes et les anéantir, suite aux mauvais traitements que ces braves animaux ont subi. Oural a un pouvoir, celui de déployer un bouclier qui permet de protéger les Hommes durant les nombreuses heures de marées. Il existe peu d'exorcistes encore vivants, et encore moins avec un privilège qui accompagne le jeune Oural et pour lequel je vous laisse la surprise.

Lors d'une marée, un navire fantôme accoste, avec à son bord le mystérieux Capitaine Bengale, qui vient prendre en otage l'exorciste pour l'emmener dans sa mission ultime : celle de remonter le plus loin pour retrouver un animal légendaire : un Léviathan, afin d'accomplir une mission qui pourrait sauver l'humanité.

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Comme toujours avec les personnages d'Aurélie, je me suis très vite prise d'empathie pour Oural, de part sa particularité, mais également parce qu'on s'attache vite à des personnes qui subissent des kidnappings ! Non plus sérieusement, je l'ai trouvé super attachant, et j'ai aimé son évolution. Lui même se rend compte de son ignorance sur le Monde, et du fait qu'il a toujours été protégé et en situation de privilégié grace à son pouvoir d'exorciste.

Bengale est un personnage mystérieux, avec un charisme attirant, tout en étant à la fois dangereux. On apprend en cours de lecture sa mission, et à ce moment, on commence à pencher vers le bon côté envers lui. J'ai beaucoup aimé le découvrir, ainsi que l'équipe qui m'entoure. D'ailleurs, Aurélie Wellenstein s'est amusée à tous leur donner des noms de fleuves, de mer etc etc...

On est vraiment plongé dans ce livre, et sans jeux de mots. Chaque marée qui débarque offre aux lecteurs de nouvelles surprises, on découvre toute sorte d'animaux, raies mantas, requins, dauphins, etc etc, et ces scènes m'ont transmis des sentiments assez déstabilisants. J'ai adoré, mais je reconnais que j'ai encore un peu de mal à imaginer le fonctionnement des marées, me dire qu'une marée actuelle dure 7h, et ensuite les transposer dans cet univers futuriste en imaginant le dur labeur que doit entreprendre Oural. 

Le thème m'a énormément touché, et ce fut une lecture éprouvante, car je suis sensible au sujet. La fin est également difficile, Aurélie fait un choix, ou du moins ses personnages ont fait un choix qu'il n'a pas du être facile à transposer sur papier! 


Je remercie une nouvelle fois Aurélie pour m'avoir offert une lecture immersive, avec un thème résonnant en moi! Vivement la lecture de son prochain bébé :)

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Ce livre fait également partie des sélectionnés du #PLIB2020

mardi 19 novembre 2019

LES NOCES DE LA RENARDE DE FLORIANE SOULAS #FANTASTIQUE #SCRINEO #PLIB2020




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1461, Japon.
Hikari, une mystérieuse jeune femme, vit avec ses sœurs dans une forêt peuplée de petits Dieux de la province d'Izumi. Fascinée depuis toujours par les humains, elle s'intéresse de près aux villageois installés au pied de la montagne, et plus particulièrement à Jun, l'un des bûcherons. Mais le contact avec les hommes est formellement interdit par son clan...

2016, Tokyo.
Depuis toujours, Mina a le pouvoir de voir et de côtoyer les yokaï, esprits et monstres du folkore japonais. Solitaire à cause de ce don qu'elle doit cacher à tous, la jeune fille ne se sent pas à sa place dans la société.
Jusqu'au jour où un esprit tente de s'introduire dans ses rêves et que Natsume, une fille de sa classe, l'entraîne dans une chasse au démon à travers la capitale...

Deux univers qui se croisent, deux destins qui s'entremêlent, entre quête d'identité et désir d'émancipation.


Je remercie vivement les éditions Scrineo pour ce partenariat! 
Après avoir été séduite par l'écriture de Floriane dans "Rouille", publié en 2017 et plébiscité pour le #PLIB2019, je n'ai pas hésité bien longtemps à demander un partenariat pour Les noces de la renarde, publié en mai.


Dans cet opus, l'autrice nous entraîne dans le folklore japonais, dans l'histoire des Yokais et autres créatures légéndaires et mythologiques. L'histoire alterne entre le passé,et l'histoire d'Hikari, dans la seconde moitié du 15è siècle, et le présent, avec l'histoire de Mina qui a le pouvoir de voir des fantômes.

L'alternance des chapitres est bien amenée, au début, on est dans des histoires totalement séparées jusqu'au moment où on percute VRAIMENT que les deux histoires sont belles et bien liées. 

Mina est une adolescente qui a du mal à s'intégrer, à cause de son pouvoir, qu'elle considère plus comme une malédiction. En effet, il est rare de croiser des personnes ayant la capacité de communiquer avec les morts, et en général, si elle laisse un mort se rendre compte qu'elle le voit, ce dernier ne veut plus se séparer d'elle. Ces morts sont évidemment liées à des fins de vie brutales, et leur passage au delà ne peut pas se faire paisiblement... Le jour où une de ses camarades de classe est possédée par un fantôme, elle va décider de l'aider, ainsi que Natsume, sa déléguée de classe. Ces deux dernières vont se lier d'amitié et conclure un marché. En effet, Natsume est issue d'une famille de chasseur de démons, mais son pouvoir est inexistant. Elle a un fervent besoin de faire ses preuves et trouve dans le talent de Mina une possibilité pour elle d'éveiller ses pouvoirs. 
Pendant ce temps, de plus en plus de yokais (ou autres créatures) trouvent la mort inéluctable dans les ruelles de Tokyo. Natsume va décider d'enquêter... Mais A QUEL PRIX? 

Je me concentre déjà sur cette première partie car c'est celle que j'ai préféré. J'ai été plongé dans un monde de fantasy urbaine, avec en écho les enquêtes de Supernatural (oui oui, dès qu'il y a enquête avec des créatures surnaturelles, je ne peux m’empêcher de penser à cette série) J'ai adoré l'ambiance qui était instaurée, les petites ballades nocturnes dans les quartiers japonais, ou la découverte des temples Shinto. J'ai eu de la peine pour le manque de considération de la famille de Natsumé, notamment son père qui est insupportable et tellement ambitieux... J'ai aimé suivre l'histoire de la copine de Mina (j'ai oublié son prénom), qui va beaucoup l'aider, surtout quand elle aura conscience de ce qu'elle est réellement. J'ai adoré les personnages très différents que l'on trouve dans le bar.. bref, cela fait plusieurs semaines que j'ai terminé ce roman et j'en garde un bon souvenir.


De l'autre côté, on découvre Hikari, à premier abord, une femme qui vit avec ses soeurs en pleine forêt, dans la province d'Izumi. A première vue, il s'agît d'êtres humains, mais très vite, on va découvrir leur mode de vie, leur fonctionnement, et surtout leur pouvoir de métamorphes. Elles étudient de très loin le mode de vie des hommes mais n'ont pas le droit de se laisser repérer. C'est pourtant ce qui arrive au début à Hikari, qui va être attiré par l'un d'entre eux, et qui va déclencher une série de malheurs sur ces habitants, contre sa volonté. Petit à petit, on va découvrir ce qu'il se passe, le lien qui s'établit avec l'histoire actuelle, et c'était bien sympathique, même si j'ai trouvé plus de longueurs dans ces chapitres. 

Cela dit, en terme de folklore japonais, j'ai été largement séduite, c'est la 2nde fois que je plonge dans l'univers nippon (la fois précédente était pour "la fille qui tressait les nuages" de Céline Chevet, j'ai aimé l'immersion mais je n'en garde pas un super souvenir, il est vite passé à travers ma mémoire littéraire) et pour le coup, j'ai encore plus apprécié. j'ai trouvé les descriptions suffisantes pour me dépayser, je suis en parallèle aller voir d'un peu plus près certains décors sur Internet, et j'ai appris énormément sur le folklore nippon! Cela me suffit pour apprécier ce roman et espérer que Floriane ait encore beaucoup d'histoire à nous raconter. 

Son style est fluide, et pour un second roman, je trouve qu'elle s'est donnée déjà du fil à retordre pour jongler entre deux périodes historiques. Elle s'en sort haut la main, et pour ces raisons là, je vous recommande ce roman!

J'ai lu ce livre avec Kore, vous trouverez son avis ici !

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Edit le 17/11 : ce roman fait partie des 20 sélectionnés du #PLIB2020
#ISBN9782367407043




mercredi 13 novembre 2019

RADEON DE FRANCK DIVE #ANTICIPATION #SF #PLIB2020

Radéon par Dive

Suite à un cataclysme, la Terre présente désormais toujours la même face au Soleil. Deux peuples ont survécu et se vouent une haine féroce : les Bédouins, revenus à l’âge de fer, qui vivent dans un désert où le Soleil ne se couche jamais, et les Chabs, gardiens de la technologie des ancêtres, qui ont su s’adapter à la nuit polaire éternelle grâce à un minerai radioactif rarissime : le radéon.

Amayaz, un jeune Bédouin, accepte de plus en plus difficilement l’oppression subie par son peuple. Sa symbiose avec une lionne, qui fait de lui l’un des meilleurs pisteurs de la communauté, attire l’intérêt des Chabs. Alors que ceux-ci tentent de le plier à leur volonté, Amayaz tue l’un d’eux et s’enfuit dans la dangereuse forêt de l’entre-deux mondes, où règnent des conditions climatiques apocalyptiques.

Accompagné de sa lionne, le jeune homme va découvrir un univers futuriste dont la richesse et les secrets dépassent tout ce qu’il avait pu imaginer. Mais, le progrès technologique justifie-t-il qu’on renonce à son humanité ?




J'ai déjà dans ma PAL (pile à lire) Perismer le Tome 1 de Franck Dive, et pourtant c'est avec Radéon que je découvre cet auteur . 

Dans un monde ravagé par l'Homme et la détérioration du climat, on découvre un monde où se confrontent deux peuples principaux : Les Bédouins, qui vivent dans des cités troglodytes, et qui pourraient facilement s'assimiler aux peuples nomades, qui se suffisent avec la chasse et quelques guérisseurs dans leurs rangs, et les Chabs, un peuple qui est totalement opposé, et qui est à la recherche permanente de nouvelles technologies, principalement en termes d'armes et de ressources.

Amayaz est un Bédouin, qui vit en symbiose totale avec Sambaa, une lionne, avec qui il chasse quotidiennement pour nourrir son peuple. Lors d'un affrontement face aux Chabs, Amayaz va commettre un impair et devoir s'enfuir pour survivre. Il va alors entraîner le lecteur dans une course poursuite trépidante, et découvrir de nombreux paysages sauvages et dangereux, ainsi que la cité Vendhiver, capitale des Chabs.


Je ne vais pas tourner autour du pot, j'ai ADORE cette histoire! J'ai été dépaysée (et pour ceux qui me connaissent, vous savez que c'est l'un de mes objectifs quand je lis) par les nombreux paysages et toute cette faune décrite, avec ses dangers et ses paysages également impressionnants : j'ai adoré ressentir la moiteur de la frange, approcher des Jurassic, ou encore des lésards dangereux. 


La cité de Ventdhiver est également pleine de surprise, totalement à l'opposé de la cité d'Amayaz, on entre dans cette capitale les yeux rivés au ciel, face à tous ces gratte-ciels et toute cette technologie.


C'est un récit dans lequel on ne s'ennuie pas une minute. Alors oui, Franck Dive en fait baver à son personnage principal, et cela le rend encore plus attachant, car on veut qu'il trouve une solution pour son salut et la libération de son peuple! J'ai été émue aux larmes lorsqu'il découvre ses confrères et membres de la famille prisonniers des Chabs, et j'y ai cru tout du long pour qu'il réussisse à se faufiler entre les nombreux pièges des Chabs. J'ai apprécié découvrir sa fusion avec Sambaa, découvrir à quel point ils étaient liés, à la vie et à la mort! 




Mais les Chabs ne sont pas non plus des grands ennemis, du moins par tous, et c'est notamment à travers les yeux de Mei que nous découvrons ce peuple. Savants avant tout, ils cherchent à pousser les limites des recherches scientifiques et des expériences. D'un point de vue .. scientifique, cela pourrait tenir la route. mais pour quelqu'un extérieur, toutes ces expériences sont atroces et totalement inhumaines. Je ne peux cependant en dévoiler plus au risque de spoiler. J'ai été en plein désarroi en découvrant ce qu'il était advenu de certains personnages secondaires. Cela fait froid dans le dos, mais également, cela apporte une immersion supplémentaire non négligeable dans ce récit post apocalytique.



Le fait d'avoir intégré dans le récit une symbiose avec les animaux permet plusieurs retournements de situation, et j'aurai peut être aimé voir un peu plus de développement dans l'un deux (avec Kong). Certains passages sont un peu trop vite survolés, mais le rythme est tellement entraînant que cela n'entrave pas du tout le plaisir de lire, il faut juste savoir que certaines questions peuvent rester en suspens...

Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur avec Radeon, je pense que Franck Dive est MA découverte auteur de l'année 2019, et c'est avec grand plaisir que j'irai lire le tome 1 de Perismer, pour pouvoir le lire dans un autre registre :)


Je remercie vivement les éditions Scrineo pour leur confiance et pour l'envoi de ce Service Presse!

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Ce livre fait partie des romans pré-sélectionnés lors des inscriptions des membres du jury du #PLIB2020
Retrouvez d'autres avis sur le site www.leplib.fr


dimanche 15 septembre 2019

ROUILLE de Floriane Soulas #STEAMPUNK #PLIB2019


Paru en mai 2018
#ISBN:9782367406060
#PLIB2019
384 pages
Livre papier
Scrineo


Rouille va vous raconter l’histoire de Violante, une jeune prostituée dans le Paris de 1897 qui a perdu la mémoire et ignore tout de son passé jusqu’à son âge.

Dans cette version steampunk de Paris, les plus grandes puissances européennes se sont lancées à l’assaut de la Lune et de nouveaux matériaux envahissent peu à peu la Terre, révolutionnant l’industrie et la médecine. Mais pas pour tout le monde. Dans les faubourgs, loin de l’hyper-centre protégé par le dôme sous lequel vivent les puissants, le petit peuple de Paris survit tant bien que mal. Dans ce monde où elle n’est qu’un objet permettant à ses patrons de gagner de l’argent, Violante tente de retrouver la trace de ses origines perdues. Alors qu’une vague de meurtres particulièrement horribles ensanglante la capitale, Satine, son amie et seul soutien, disparait dans d’étranges circonstances. Violante, elle, se voit offrir une porte de sortie à ce demi-monde violent qui la retient prisonnière, mais décide malgré tout de prendre part aux investigations.



Il y a plusieurs semaines de cela, j'ai terminé Rouille de Floriane Soulas, publié chez Scrinéo, que je remercie du fond du coeur pour l'envoi de ce partenariat! 

C'était ma première incursion dans un milieu steampunk, à l'exception des Final Fantasy en jeux vidéos :)


Et bien que vous dire à part que j'ai passé un super moment de lecture? J'ai trouvé l'histoire très immersive. En effet, j'ai mis plusieurs semaines à le lire (plus de deux mois je crois) et je n'ai eu aucun problème à replonger dans l'histoire malgré les pauses que j'ai du faire à cette lecture.

Le récit est fluide, ponctué de nombreux dialogues et surtout d'une double intrigue qui a su me tenir en haleine tout le long :

Tout d'abord, l’intrigue autour du personnage de Violante, cette jeune femme amnésique depuis 3 ans, et qui s'est retrouvée dans une maison close en 1897 à Paris, pour survivre à la dure vie de l'époque. Nous découvrons son quotidien, les relations qu'elle tisse avec certains de ses clients, et les difficultés d'intégration qu'elle ressent auprès de ses collègues prostituées qui sont très jalouses d'elle suite à son succès auprès de la gente masculine. 

J'ai aimé découvrir ce personnage, et j'avais tout autant qu'elle envie d'en apprendre plus sur son passé et sur ses origines. 

Cela dit, j'ai juste eu un sentiment de rapidité vers la fin et j'aurai aimé en apprendre encore plus sur elle et sa famille, mais ce n'est qu'un très léger bémol qui n'a pas gâché mon plaisir.


La seconde intrigue tourne autour des meurtres qui se déroulent depuis quelques temps. La meilleure amie de Violante a été retrouvée morte, et dans un très très mauvais état. Ce n'est ni la première, ni la dernière victime, et nous allons enquêter sur ce dossier avec Violante qui veut venger la mort de son amie.

Le lecteur fait ainsi la connaissance de quelques enquêteurs, et c'est avec plaisir que j'ai suivi cette intrigue dans les différents quartiers de ce Paris Steampunk.

Mais ce que je me rappelle avant tout dans cette histoire c'est cette ambiance, et ce visuel très esthétique et apparemment fidèle à ce style de romans! Entre les quartiers, les véhicules, les tenues, ou même les animaux mécaniques, j'ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers.


Floriane me permet donc de baptiser mon immersion dans la littérature de ce genre. A savoir que j'ai toujours craint ce genre littéraire par peur d'être perdue dans trop de mécanique ou trop de sciences, mais ici les choses sont si bien intégrées qu'on imagine facilement que ce Paris a réellement existé.



De plus, l'autrice s'est beaucoup renseignée sur les inventions de cette époque et sur l'usage d'appareils à vapeur, tels que l'ascenseur!


Non seulement j'ai été emportée par l'ambiance, mais j'ai aussi pu approfondir ma culture!

L'écriture est fluide, et soignée, un point très positif pour un premier roman édité.

Ce roman a été sélectionné pour le #PLIB2019 ! Pour ma part, il va arriver dans mon vote des 5 finalistes avec grand plaisir!

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lundi 22 octobre 2018

RECEPTION DE LA SEMAINE #2

Dans mon précédent article sur ce thème, je vous disais que je vous présenterai des articles ponctuels pour présenter mes dernières acquisitions! Et comme je viens d'en recevoir 3, je me suis dit qu'il était temps de vous les présenter succintement !

Ayant rangé tout mon matériel pour mes photos en vue de mon prochain déménagement, je n'ai pas pu vous faire une jolie photo de présentation, désolée!





J'ai reçu ce dernier par erreur, après avoir galéré pour obtenir le prochain livre que je vous présente dans l'article, la personne qui s'occupe d'envoyer les SP chez Scrinéo s'est trompé de livre et m'a donc fait parvenir celui à la place. Je ne l'avais pas vu sur le catalogue, mais lorsque j'ai lu le résumé, ce dernier m'a tout de suite parlé! Une enquête surnaturelle, cela me botte directement!



Estelle Faye signe ici son premier roman Space Opéra, qui reprend l'histoire de la personne présentée dans la nouvelle publiée dans l'anthologie des Imaginales 2017. Je suis très curieuse de le découvrir, je pense que ce sera ma prochaine lecture! Merci à Scrineo pour l'envoi de ces deux romans! 



Celui ci aussi va y passer très très vite, car le thème me parle énormément! Ce jeune homme en couverture va entrer en contact avec la plante qui l'habite. On est dans une dystopie futuriste, parlant d'environnement, tout cela m'intrigue énormément, surtout quand il s'agit d'un roman de Nadia Coste! Merci à toi si tu passes par là <3 


Et voilà! c'est fini pour cet article! 

A bientôt pour de prochaines présentations de romans papiers entrés dans ma PAL :) 









lundi 24 septembre 2018

RECEPTION DE LA SEMAINE #1

Bonjour chers lecteurs !

Je vous retrouve aujourd'hui dans un format  #Receptiondelasemaine ; C'est ni plus ni moins un "In My Mailbox" ou "Bookhaul" ! Mais comme
je fais de moins en moins d'achats et que je reçois moins de Services Presse, je me dis que ce petit RDV ponctuel fera l'affaire pour vous présenter les nouveautés.

Cette semaine, j'ai reçu grâce à mes partenaires les romans suivants :





JIVANA de Nadia Coste : Si vous me connaissez, vous ne serez donc pas surpris de retrouver un nouveau roman de cette autrice dans ma PAL! Et celui là, je l'attendais depuis cet été! Il se déroule dans l'univers des Fedeylins (publié chez Grund Editions, mais je vous rassure de suite, pas besoin de les avoir lu pour découvrir Jivana). On suit l'histoire de cette jeune femme qui vit avec une déesse en elle. Suite à une apocalypse (nuées d'insectes qiu ont provoqué une nuit sans fin) elles vont chercher un remède pour pouvoir retrouver la lumière naturelle du soleil.
Je viens de voir que c'est un roman de la collection NAOS, et j'aime beaucoup cette collection !

La déesse qui est dans Jivana n'a pas réussi à se réincarner, mais leur colocation semble bien se dérouler et les deux âmes seraient bien plus proches que ce que l'on imagine...

Je ne sais pas encore ce que j'attends de ce livre, si ce n'est une belle histoire avec des messages importants comme le fait régulièrement Nadia dans ses romans!

LA PROPHETIE DE L'HORLOGE, de John Bellairs : Lorsque j'ai reçu le catalogue de Castelmore, j'ai été attirée par la jolie couverture et par l'aspect magie qui se dégage de l'histoire. C'est lorsque je l'ai reçu que j'ai appris que c'est un roman paru en 1973 (l'auteur est décédé) et qu'il ressort suite à l'adaptation cinématographique (sortie prévue le 26/09/2018) . 
Le jeune Lewis Barnavelt est envoyé chez son oncle à la mort de ses parents. Il découvre alors que cet homme assez excentrique est magicien et que Lewis deviendra son apprenti. Seulement, le jeune garçon commet une erreur monumentale : Il ressuscite l'ancienne propriétaire de la maison, Serenna Izard, qui avait auparavant caché une horloge très très dangereuse, qui possède le pouvoir d'aneantir l'humanité. Seuls les Barnavelt auront les capacités de l'arrêter!





Bande Annonce :




Enfin, je remercie Scrinéo pour m'avoir adressé "Mon année 2019" un agenda/bullet journal déjà bien pré-rempli! Mais pôurquoi l'avoir demandé alors que je tiens des Bujo? tout simplement car depuis la naissance de ma fille, je n'ai pas eu le temps de m'y consacrer et cela me manque de ne rien noter dans l'agenda. ici, certes, je n'aurai pas l'aspect créatif qui me plait tant dans le bullet journal, mais au moins, l'agenda est prêt à être utilisé pour noter mes rdv, mes idées, et tout ce qui est nécessaire pour mon quotidien! L'agenda est vraiment bien pensé, avec pas mal d'espaces dédiés à des idées, des notes, des contacts... et bien évidemment, les semaines





Je vous retrouve très prochainement pour un nouvel avis sur le blog!
A bientôt !


lundi 23 avril 2018

LA MARQUE ROUGE DE RUBERTO SANQUER #FANTASY


 
Paru en Février 2018
ISBN:9782367405551
393 pages
livre papier
Editions Scrinéo


Comment échapper à la Mort quand elle vous traque ? 
Que ses longs doigts osseux traversent votre lumen de sorcière ? 
Qu'il vous reste tant à apprendre pour devenir une parfaite guérisseuse au service de la Nature ?
Une nouvelle année scolaire commence pour Louyse et ses treize amies apprenties-sorcières. Louyse pourrait espérer gagner ses galons, mais c'est compter sans la Mort... 

Louyse parviendra-t-elle à maîtriser les forces élémentaires de la Nature pour sauver les siens ? Et défendre celui qu'elle aime d'un amour interdit ?

Ce roman nous entraîne dans une nouvelle année en compagnie de Louyse, jeune apprentie guérisseuse de 16 ans. Il peut être lu séparément de l'aura noire, bien que la lecture de l'opus précédent permettra de mieux appréhender les termes propres à cet univers rempli de magie. 

Je baisse les yeux sur mon hôte, vautrée dans la boue. Ses pieds crasseux se recroquevillent sous des lambeaux de toile brune, ses maigres bras se serrent autour d'un torse décharné, l’échancrure de la robe grossière révèle deux seins qui pendouillent. Je tends les mains : ridées, tâchées. C'est proprement dégoûtant, mon hôte est une vieille peau. 

L'ennemi principal est la mort qui en veut terriblement à Louyse. Pendant toute ma lecture, je n'ai cessé de me demander pourquoi elle en avait autant après elle et c'est avec cette question en suspens que j'ai tourné très rapidement les pages.
La mort est un personnage qui m'a bien éclaté, surtout lorsqu'elle s'incarne dans cette vieille dame, et qu'elle la déforme pour devenir un corps complètement démantelé et assez effrayant !
Accompagnée de son armée de lucifuges, elle va encercler la capitale d'Isafjur et c'est de cette manière que nous, lecteurs, assistons à un énorme chamboulement dans la paix qui était établie depuis des années. Une guerre est en marche, et tous les moyens seront mis en oeuvre pour protéger la capitale et ses habitants. Malheureusement, de nombreuses victimes seront à déplorer, toutes manipulées par la mort qui les transforme en véritables monstres cannibales. Les Dames et les Buckardseys qui dirigent la ville vont tout mettre en oeuvre pour trouver du secours et pour repousser les ennemis. On découvre ainsi que les filles ont un rôle de plus en plus important pour se protéger, et surtout protéger Louyse lorsqu'ils découvriront que c'est la cible numéro 1 de la mort. J'ai énormément apprécier le personnage de Cetus, qui sera d'un grand secours et qui nous permet aussi de découvrir de nouveaux aspects sur le monde inventé par Ruberto Sanquer. Je vous laisse la surprise et ne vous en dirai pas plus sur sa véritable nature.... 


- Qu'est ce qui est établi? lâche Agata avec passion. Il n'y a plus de cité de lumière. La moitié de la ville est tombée, les civils sont morts, et nous sommes cernés par des cannibales. L'ordre établi, tu parles! c'est le moment ou jamais de le bazarder ! 

L'univers est assez sombre, mais ne vous inquiétez pas, il y aura toujours la lumière des ringseys pour vous protéger. Les ringseys sont des apprenties sorcières. Leur rôle est de soigner. Elles sont elles même protégées par les brise-ciels, les apprentis défenseurs.
Chaque protecteur se lie à une ringsey, et à 16 ans, autant dire que nos jeunes apprenties sont plus concentrées sur les histoires d'amour que sur la reconstruction complète de la ville. Bien que ce but leur reste en tête, elles sont surtout motivées par le fait de travailler en duo avec le garçon qui fait chavirer leur coeur. Et cet aspect, qui permet également à l'autrice d'apporter un brin de légèreté dans cet univers chaotique, va également servir à une autre bataille : une petite révolution des apprentis pour rétablir l'union conjugale. 


Chaque élément  sert le livre. Il n'y a pas de temps morts, l'action s'enchaîne en permanence et les chapitres sont entrecoupés par les points de vue de la mort mais également par l'histoire de Dras, un garçon qui avait servi malgré lui le démon dans l'aura noire. 
Comme j'avais pu en parler à l'époque avec Ruberto Sanquer, lors de ma lecture de l'aura noire, j'avais été frustrée de ne pas en apprendre plus sur lui. Et bien je peux vous garantir que cette contrariété n'est plus puisque Dras a une part très importante dans la marque rouge et que nous le suivons pendant tout le récit! Quant à Louyse, elle a évolué, grâce aux épreuves qu'elle a traversé auparavant, et qui sont brièvement rappelées au début du roman! J'ai apprécié la découvrir sous ce nouveau jour, prête à mener ses propres combats, et à prendre soin de Dame Maurey, que nous avions laissé dans une situation très critique. 


Vous l'aurez sûrement compris, j'ai passé un très bon moment avec cette lecture! Là où certains éléments pêchaient dans l'aura noire, comme  un manque de développement de certains personnages secondaires, j'ai été ici conquise par la façon dont Ruberto Sanquer a su combler ce qui me manquait précédemment. Ainsi, par exemple, j'ai pris beaucoup plus de plaisir à découvrir Yolend - une camarade de Louyse que je trouvais très agressive sans avoir de raisons - et  me suis surprise à l'apprécier de plus en plus malgré son caractère de cochon! L'univers ici est sombre, mais quelques rayons de soleil viennent donner de la légèreté à cette ambiance. Les chapitres sont bien découpés, alternant le récit de Louyse, de Dras et de la Mort. Les pages se tournent rapidement et on arrive bien trop vite à la fin de cette nouvelle année d'apprentissage! Vivement la suite!! 

Je remercie vivement les éditions Scrinéo pour l'envoi de ce partenariat et pour leur confiance, ainsi que la dédicace de Ruberto ! 

Pour en savoir plus sur l'autrice : Interview réalisée en janvier 2018 


mercredi 11 avril 2018

LE DIEU OISEAU, d'AURELIE WELLENSTEIN #FANTASY


Paru le 29/03/2018
ISBN : 978-2-36740-582-7
332 pages
livre papier
Edition Scrinéo


Un récit psychologique sombre et violent sur le traumatisme, la résilience, la vengeance. Un roman initiatique magistral. 
Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires.
Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de « l’homme-oiseau », afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger.
Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?

Le roman le plus fort et le plus brutal d’Aurélie Wellenstein à ce jour.

Prenez votre souffle... Aurélie Wellenstein va vous tenir en apnée pendant plus de 300 pages!

Dès les premières pages, on est pris dans la frénésie de cette histoire. On suit l'histoire de Faolan, un homme devenu l'esclave du tyrannique Torok suite au massacre de sa famille dix ans auparavant...
On s'attache immédiatement à lui, qui rêve d'affronter son maître durant les prochaines sélections qui auront lieu dans quelques jours.
En quelques chapitres, on comprend le lien horrible qui relie Faolan à son maître. Torok est manipulateur, pervers, sans pitié, et rappelle à bien des égards le terrible Jeoffrey dans Game of Thrones (version télévisée, je n'ai pas lu la saga.)


Le roman s'étale sur quelques jours, et autant vous dire, il m'a été difficile de reprendre mon souffle, et de devoir poser le livre le temps de m'occuper de mon quotidien! Dès que j'avais un instant, je me plongeais dans ce récit car j'avais vraiment besoin de découvrir l'histoire de Faolan.


L'univers, est encore une fois, super bien décrit, avec une plume efficace et brutale, Aurélie Wellenstein nous immerge dans cet univers fantasy et nous entraîne à la découverte des différents clans, comme celui du bras de fer, de l'ours, de l'huitre ou de l'aigle, mais aussi sur cet île foisonnante et pleine de mystères.

Faolan va devoir affronter 9 concurrents, tous motivés par le pouvoir, la vengeance mais aussi par respect pour le Dieu Oiseau. Cette compétition remonte à 500 ans, et depuis, tous les 10 ans, se déroule un nouveau combat. C'est très sanglant, puisque le but de cette lutte est de gouverner sur le reste de leur pays pendant les 10 prochaines années, mais également de faire des sacrifices à leur Dieu, notamment au moment du banquet. On plonge en plein cannibalisme et certaines scènes font vraiment froid dans le dos. Aurélie écrit les actions avec brutalité, et cela fonctionne parfaitement sur le lecteur!


Tous comme les spectateurs des arènes, je me suis surprise à me trouver mal à l'aise, à vouloir savoir ce qui allait se passer, ces jeux de pouvoirs étant violents et malsains. et pourtant, je n'ai pu que rester vissée sur mon canapé pour découvrir la suite de son histoire!

"Le champion enfonça la lame de son poignard entre la cinquième et la sixième côte de son sacrifice. Le geste était précis, mainte et mainte fois répété en vue d'une exécution parfaite. Le sacrificateur ne devait pas abîmer le coeur : il lui faudrait ensuite l'extirper de la cage thoracique et le manger, encore palpitant, face à la foule."


Faolan est le personnage qui évolue le plus dans ce récit. Normal me direz-vous puisque c'est le personnage principal. Son psychologique est super bien développé. Tout au long des épreuves, on le voit combattre non seulement ses adversaires mais également la folie qui tente de d'emparer de lui. Après avoir vécu autant de traumatismes (et Aurélie ne prend pas des pincettes pour nous les décrire), on ne peut que comprendre son état mental. Et même si cela m'a fait peur plus d'une fois, même s'il a du prendre des décisions pas joyeuses, il ne pouvait en être autrement.

Et encore, j'imaginais une fin bien plus pessismiste.

Le Dieu Oiseau me fait penser à un conte cruel, les scènes sont très violentes et je n'ai pu m'empêcher de questionner Aurélie sur la qualité de ses rêves (^-^) J'ai aimé la façon dont elle nous fait prendre conscience du pouvoir de la religion, mais aussi la façon dont elle évoque le désespoir de certains combattants.

En bref, vous l'aurez compris, j'ai vraiment adoré ce récit qui m'a permis de m'éloigner quelques heures de mon quotidien!!

J'ai encore quelques romans d'elle dans ma bibliothèque, et je suis bien contente de les avoir sous la main pour pouvoir continuer d'explorer son écriture !

En attendant mon avis sur ses autres livres, vous pouvez toujours découvrir ce que j'ai pensé des loups chantants (bon concrètement, c'était l'un de mes plus beaux coups de coeur en 2016).


vendredi 23 février 2018

INTERVIEW RUBERTO SANQUER #PLIB2018



Bonjour ! Aujourd’hui, je suis ravie de recevoir Ruberto Sanquer, autrice de « l’Aura Noire», roman pré-sélectionné pour le #PLIB2018.

Comment affronter le destin quand on est une ado comme les autres ?
Que l’on travaille d’arrache-pied pour devenir une sorcière-guérisseuse ?
Que l’on est amoureuse alors que c’est interdit ?
Qu’une terrible malédiction tue précisément tous ceux que vous aimez ?

Un démon majeur, tiré d’un sommeil séculaire, assoiffé de vengeance et de conquête, refait surface trois mille ans après l’Apocalypse qui a anéanti la Terre Arcane.
Dans ce nouvel univers, les arbres ont acquis une conscience, et les humains des pouvoirs singuliers. Ainsi en est-il de treize apprenties sorcières qui ignorent encore que le poids du monde repose sur leurs épaules. Et parmi elles, Louyse… choisie par la destinée pour barrer la route de cette force démoniaque.

Le nouvel opus « la marque rouge » est sorti le 08/02 chez Scrinéo.

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Bonjour Mip, je suis ravie de t’accueillir sur le blog ! ton premier roman « L’aura Noire » est paru en janvier 2017 chez Scrinéo. Combien de temps as-tu mis pour l’écrire?
Bonjour Hélène, c’est moi qui te remercie infiniment pour cette interview !

Pour répondre à ta question, il a fallu six mois pour écrire ce texte. Cela peut sembler rapide, mais L’Aura Noire est le « bourgeon » d’un univers plus vaste, le monde de la Terre Arcane, imaginé tandis j’attendais mon fils, il y a une quinzaine d’années. Depuis le temps, les personnages sont devenus mes « familiers » : je vis avec, je dors avec, j’en parle, je crois les voir au détour d’une rue… Et c’est un atelier d’écriture animé par celle qui allait devenir mon agent, Laure Pécher, qui m’a permis de m’atteler à la rédaction de l’histoire.


Dans ce livre de fantasy, tu évoques de nombreux thèmes : un univers post-apocalyptique dans lequel se mélange magie et écologie. Comment as-tu concilié tous ces éléments ? Est-ce difficile de créer un univers ?
Créer un monde ne pose pas de problème quand on est doté d’imagination : au contraire, c’est même jouissif. La difficulté consisterait plutôt à le mettre en forme. Consciente de mes lacunes, j’avais repéré un atelier d’écriture portant sur « Les techniques du roman » délivré par Laure Pécher, de l’Agence littéraire Astier & Pécher. Et c’est là que tout a commencé : j’ai pu acquérir du savoir et découvrir une communauté d’auteurs qui, depuis, sont devenus des amis très chers (et pour certains mes bêta-lecteurs, je rends d’ailleurs la pareille).
Quant aux thèmes développés dans les deux romans, ils me tiennent à cœur, notamment le respect de la Nature. Nous sommes de plus en plus nombreux sur cette planète, et si nous continuons à la souiller, notre sort ne sera peut-être pas différent de celui de la Terre Arcane. Savez-vous qu’avec le réchauffement climatique et la fonte des calottes glaciaires, le scénario catastrophe du basculement des pôles est plausible ?
Partant de là, il n’était pas difficile de songer que la Nature pouvait reprendre ses droits et les Arbres acquérir une conscience. L’idée est d’ailleurs dans l’air du temps, avez-vous lu le best-seller de Peter Wollenden : La vie secrète des arbres ? Vous seriez surpris par ce que vous pourriez découvrir !

Je reviens sur l’aspect magique de ton roman. Tu inventes tout un langage propre au monde des guérisseuses, avec des termes comme ringtrees, ringseys etc…
L’Aura Noire est d’abord l’histoire d’une apprentie-sorcière qui se prépare au Sabbat ! Ici, il n’est pas question de baguette magique – JK Rowlings l’a déjà fait avec le succès planétaire que nous connaissons.
Inventer une nouvelle forme de magie, quand on est auteure, est un privilège souverain. J’ai adoré imaginer les Ringtree, ces bracelets vivants dotés de conscience, avec lesquels mes 13 jeunes sorcières tentent de s’unir durant le Sabbat. Même en réussissant à traverser la Forêt Maudite, elles ne sont pas sûre d’en ressortir Ringseys - ou porteuses de Ringtree (mot au singulier même s’ils vont par paires), qui est la contraction de ring = anneaux, et tree = arbre.
L’idée que la magie soit tirée des forces élémentaires de la terre… me parle. Il existe une énergie qui fait tourner les mondes, couler la sève des arbres et nous donne le souffle de vie. Je me suis demandé ce que ça donnerait de pouvoir se connecter à ces forces. Comment fait un sourcier qui trouve un point d’eau ? Un rebouteux qui guérit une sclérose ? Et si nous pouvions aller plus loin dans cette symbiose, cela donnerait quoi comme nouveau monde ?
Dans cet univers où les sorcières toutes-puissantes ne cèdent le pas qu’aux reines et rois de ce monde, il était évident pour moi de leur prêter une magie tirant sa source de la nature, de la connexion avec ces forces primales qui permettent de revitaliser, soigner et guérir.

L’aura noire est un roman qui met en scène Louyse, une adolescente de 15 ans. De nombreux lecteurs ont évoqué que son langage les gênait, en comparaison au reste du texte. Que leur réponds-tu ?
Je suis bien contente que tu évoques ce sujet. C’était un parti-pris d’écriture de prêter ce langage ado très actuel à mes treize apprenties sorcières, en dépit du contexte économique « médiéval ». Comme l’histoire se situe 3000 ans après une apocalypse, pourquoi pas ?
Or les réactions du lectorat ont été tranchées : ou on adore, ou on déteste ! Ceux qui plébiscitent, ce sont d’abord mes très jeunes lecteurs. J’ai eu des retours enthousiastes d’élèves de collège qui ont vivement apprécié ces dialogues permettant une identification immédiate. L’autre partie de mon lectorat aurait préféré un registre de langage plus fondu avec une narration classique. Au final, j’ai eu autant de compliments que de critiques à ce sujet. Pour La Marque Rouge, j’ai choisi de ne pas soulever de polémiques, j’ai donc atténué cet aspect-là.

L’absence de visibilité et de médiatisation des lectures de l’imaginaire est un sujet qui touche de plus en plus  les intervenants de ce milieu. Quelle est ta position à ce sujet ?
2017 a été l’Année de promotion nationale des lectures de l’Imaginaire ! Grande lectrice, je suis la première à soutenir ce mouvement !
C’est pourquoi je suis honorée et touchée de figurer dans la sélection du PLIB : quelle idée géniale de lancer un prix décerné exclusivement par des bloggeurs et des booktubeurs. J’admire le travail important réalisé par cette communauté de passionnés qui véhicule la culture littéraire auprès de tous. Et il n’est pas question d’une élite intellectuelle : ça fait du bien J

D’ailleurs, il me semble que « L’aura Noire » était sélectionnée aussi pour d’autres prix ? Comment réagis tu en apprenant ces belles nouvelles ?
Je saute au plafond en criant de joie, je cours embrasser mon mari et mon fils et j’appelle tout de suite mes copines pour partager la nouvelle J Et ma mère , bien sûr… Ca, c’était quand j’ai appris que L’Aura Noire était sélectionnée pour le Prix Elbakin 2017 dans la catégorie « Meilleur roman français fantasy jeunesse ». Et je ne vous dis même pas quand j’ai su qu’il figurait dans la sélection du Prix Littéraire de l’Imaginaire 2018 J J J

Le tome 2, « La marque rouge » est sorti le 8 Février 2018. Avais-tu déjà bien avancé le roman avant de signer ce nouveau contrat ? As-tu des contraintes à respecter ?
Ce n’est tout à fait comme ça que ça se passe. Dans les contrats classiques d’édition, il y a une clause qui engage l’auteur à présenter 3 (ou 5) titres en priorité à l’éditeur avec qui il signe. Par exemple, après L’Aura Noire, je suis tenue de présenter à Scrineo mes prochains manuscrits. Pour autant, Scrineo n’est pas tenu de les publier s’il ne les aime pas. Mais j’espère bien qu’ils seront séduits par le troisième J  Ah oui, et au niveau des contraintes : Scrineo ne m’impose rien, c’est plutôt moi qui me motive pour ne passer laisser filer trop de temps entre deux romans.

Comment s’est passée ta recherche d’éditeur ?
J’ai eu beaucoup de chance d’avoir un Agent Littéraire. Un agent vous représente auprès des maisons d’édition, gage que le texte n’est pas juste une esquisse. Laure Pécher donc, mon agent que j’adore, a confié le manuscrit de L’Aura Noire à Constance Joly qui est une éditrice free-lance (avec un super parcours chez de grands éditeurs) et spécialisée en Jeunesse et Young Adult. Et Constance a présenté le texte à Jean-Paul Arif, le fondateur de Scrineo, qui lui a tout de suite donné sa chance J

De nombreux « nouveaux auteurs » utilisent les plateformes comme WattPad ou fyctia, ou bien font partie d’une communauté telle que celle de Cocyclics… as-tu utilisé également ces outils d’écrivains ?
J’avoue que je ne suis absolument pas passée par ces plateformes. J’ai fait mes « armes » au sein de ma communauté d’auteurs, rencontrés lors des ateliers d’écriture. Nous sommes une petite dizaine. Après la fin des ateliers, nous avons continué à nous voir, à lire nos productions respectives, à les critiquer (dans un objectif constructif). Et nous nous aimons beaucoup. Entre nous, nous nous appelons « Les Ecriverons »… parce que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, et en écrivant qu’on devient… écriveron !

Beau Néologisme ! Avec un tel univers à alimenter, as-tu le temps de lire ? Si oui, quelles ont été tes plus belles découvertes littéraires en 2017 ?
Je suis une dévoreuse de bouquins : lire me nourrit ! Mon gros coup de cœur de l’année 2017 est pour l’auteure Christelle Dabos, avec les deux tomes de La Passe-Miroir (j’ai commandé le 3ème tome pour la Saint-Valentin). Mais j’ai aussi découvert les auteurs Scrineo, tous talentueux et bardés de prix : Rod Marty, Aurélie Wellenstein, Estelle Faye, Carina Rosenfeld, Agnès Marrot, Cindy Van Wilder, Loic Le Borgne, et j’en oublie, pardonnez-moi. Un bouquin dédicacé de leur part, c’est quand même super émouvant !

Avant de terminer, où pourrons-nous te rencontrer en 2018 ?
2018 s’annonce en joie de ce côté-là ! Cela a commencé par la fête de lancement de La Marque Rouge à la Halle Saint-Pierre, à Montmartre le 20 janvier, qui a été un moment de pur bonheur.
Ensuite en février, je serai les 2, 3, et 4,  au Festival du Film Fantastique de Gérardmer, invitée à participer au Grimoire, en tant qu’auteure. Et je ferai une radio le samedi 3 février, sur le créneau de 14h à 15h, depuis la Médiathèque. La journaliste Marie-Ange Archambaud a choisi de m’interroger sur le thème du rapport des auteurs aux youtubeurs J

Sinon, mon agenda 2018 de salon n’est pas encore entériné. Je suis invitée sur des beaux salons, mais je ne peux pas le dévoiler avant les annonces officielles !
UPDATE
- 16 Mars à Livre Paris
- Du 13 au 15 Avril au Festival Le Livre à Metz 
- Du 24 au 27 Mai aux Imaginales

Sur quels réseaux sociaux peut-on te trouver ?
Je communique essentiellement par Facebook, j’ai commencé à échanger sur Instagram, et j’envisage d’ouvrir un blog d’auteur. Mais je suis encore en « apprentissage de communication ». Entre janvier 2017, date de sortie de L’Aura Noire, et janvier 2018, sortie de La Marque Rouge… se sont écoulés 12 mois d’une incroyable intensité : je pense qu’il me reste beaucoup à apprendre pour améliorer ma visibilité sur les réseaux J

Je te remercie infiniment d’avoir participé à cette interview, je te souhaite bonne chance pour le #PLIB2018 ainsi que pour la parution de ton dernier roman « La marque rouge ».
Merci de tout cœur, chère Petite Elfe, de m’avoir donné cette occasion de partage !