Résumé :
Christine est belle, racée,
séduisante. Elle aime les sensations fortes, les virées nocturnes et le rock
n'roll des années héroïques. Depuis qu'elle connaît Arnie, elle est amoureuse.
Signe particulier : Christine est une Plymouth « Fury », sortie en 1958 des
ateliers automobiles de Detroit. Une seule rivale en travers de sa route :
Leigh, la petite amie d'Arnie... Ce roman légendaire de Stephen King, rythmé
par la musique de Chuck Berry et de Janis Joplin, a déjà pris place dans les
classiques de l'épouvante.
Auteur : Stephen King
Editeur : Livre de Poche
Prix : 7,10 € / Numérique : 7,49 €
Pages : 411
Littérature Américaine
Anecdote autour du livre
Christine est un
roman que j’avais lu lorsque j’avais 18 ans, et à cette époque, il m’avait déjà
bien terrorisé ! Je me souviens que je n’arrivais pas à lâcher le livre
malgré mes émotions et l’intensité des scènes de terreur. 15 ans après, je me
décide à le relire pour voir comment ont évolué mes sentiments vis-à-vis de ce
classique de Stephen King. Qu'en ai-je donc pensé après tant d'années?
Mon avis :
Lors de cette relecture, j’ai tout de suite été emportée par le style de
l’auteur, qui, comme souvent, nous implique dans son univers dès les premières
lignes. Ici, on se retrouve dans la ville fictive de Libertyville.
Même s’il faut avouer que ce roman possède de nombreuses longueurs, ces dernières
ne m’ont pas gêné plus que ça puisqu’elles m’ont permis de vraiment m’immerger
dans l’ambiance du livre et de mieux connaître les personnages. Ainsi, on
assiste petit à petit à la folie qui secoue Arnie, mais aussi au fait que cette
voiture est possédée, possessive, jalouse et très rancunière !
Petit à petit, de nombreux meurtres vont se dérouler dans cette ville,
tous visuellement écœurants. Le lien entre les victimes : Toutes
connaissent Arnie, qui se trouvait pourtant loin à chaque meurtre. La police
enquête, tandis que de l’autre côté, les proches d’Arnie ressentent des émotions
assez violentes et repoussantes vis-à-vis de son nouveau joujou, Christine. En
effet, celle-ci renvoie de fortes odeurs de putréfactions (uniquement dans le
nez des passagers), elle semble posséder des yeux à la place du compteur et ne
passe que des musiques des années 60…
Une ambiance toute particulière s’installe
petit à petit.
J’ai été frappée par le thème de la folie, mais aussi celui de la possession! Ce scénario aurait pu être digne d'un épisode de Supernatural !
Arnie, qui était un garçon
discret, et peu gâté par la nature, il prend soudainement confiance en lui
depuis son achat. Au fur et à mesure, il change de comportement jusqu’à être violent
et méconnaissable.
Dennis est un personnage que j’ai beaucoup aimé, notamment grace à son
humour et ses réflexions assez drôles. Leigh est celle qui apparemment
déclenche tout, je dirai plutôt que c’est celle qui ressent et ose dire les
choses vis-à-vis de Christine.
Christine, évidemment est très belle, mais fait carrément peur. Quand on
apprend qu’elle se retape toute seule, que son compteur kilométrique recule au
lieu d’avancer.. On se pose très vite de sérieuses questions à son sujet !
La dernière partie est de loin la plus terrifiante, avec la confrontation
finale, les révélations, comment Dennis va aider son ami à se retrouver et faire face à ce cauchemar….
J’ai été bien cramponnée et j’ai passé plusieurs longues minutes dans un
sentiment d’angoisse assez fort…
Heureusement, j’ai relu ce livre avec mes copines Kore et Yumiko avec
lesquelles nous avons échangé nos ressentis et ainsi pris quelques distances
par rapport à ce livre…
Si vous êtes sensibles, et un peu flippé des possessions démoniaques, je
ne vous conseille pas ce livre. Apparemment ce dernier n’a pas eu un réel
succès mais personnellement il fait partie de mon top 5 des œuvres de Stephen
King à lire une fois dans sa vie !
Comparaison avec le film :
Le film date de 1983 et a été réalisé par John Carpenter. Pour un film de
l’époque il est bien foutu ! Les effets spéciaux ne choquent pas en le
regardant 10 ans après ! Par contre Arnie ne ressemble physiquement pas au
personnage que j’avais imaginé, tout comme Darnell, le proprio du garage.
Certains meurtres ont été remis à la sauce cinématographique car non
réalisables à l’époque, en fonction des moyens techniques ou financiers j’imagine.
La fin a aussi été modifié à un certain niveau, et le spectateur ratera donc
les explications réelles de ce qui se passe avec Christine. En dehors de cela,
les dialogues sont assez fidèles, même
si dans la traduction française, ils n’ont pas gardé le terme « Merdeux »
qui revient fréquemment et sert de repères au livre. Ils l’ont traduit par « connards,
salops, salopards »….
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