mardi 31 mars 2020

Je suis fille de rage, de Jean Laurent Del Socorro #PLIB2020


1861 : la guerre de Sécession commence. À la Maison Blanche, un huis clos oppose Abraham Lincoln à la Mort elle-même. Le président doit mettre un terme au conflit au plus vite, mais aussi à l’esclavage, car la Faucheuse tient le compte de chaque mort qui tombe. Militaires, affranchis, forceurs de blocus, politiciens, comédiens, poètes... Traversez cette épopée pour la liberté aux côtés de ceux qui la vivent, comme autant de portraits de cette Amérique déchirée par la guerre civile.


Lorsqu'ActuSF a lancé l'un de ses projets, j'ai immédiatement sauté sur l'occasion pour les aider et recevoir ainsi en avant première (au moment de la réception) le tout dernier bébé de Jean Laurent Del Socorro, dont j'entendais parler depuis.. mai 2019 si ma mémoire est bonne...

Jean Laurent Del Socorro est un auteur de roman historique fantastique, dans lequel il s'inspire toujours de faits réels et intègre avec légèreté un peu de fantastique. Sa plume est vraiment belle, ses récits sont immersifs, et ce fut une fois de plus le cas pour "Je suis fille de rage", dans lequel il plonge le lectorat dans la guerre de Secession en 1861 - 1865.

L'exercice de style est très difficile à réaliser pour ce roman, et je tire mon chapeau et envoi tout mon respect à l'auteur, car la rédaction de ce roman n'a pas du être facile. En effet, il présente la guerre de Secession et l'abolition de l'esclavage depuis les deux camps ennemis, et donne aussi la parole à des personnes exterieures. Le récit se lit rapidement, et ce malgré les quelques 550 pages que compose cette magnifique bricasse. Les chapitres sont très très courts, tout au plus 3/4 pages, et les points de vue des personnages sont également entrecoupés par des articles de journaux de l'époque, ou encore des traductions faites par JLDS depuis les archives trouvées. Le travail sur ce roman a du être titanesque, et on entre avec une facilité déconcertante dans cette guerre.

Tout est bien expliqué, à l'aide d'infographie. Le drapeau à droite signifie qu'il donne la parole aux états confédérés (du Sud) dirigés par Jefferson Davis et le drapeau à gauche signifie qu'il donne la parole aux Etats Unis d'Amérique, alors gourvernés par Abraham Lincoln. Ce dernier n'est pas seul, et c'est là qu'est intégré la petite part fantastique. En effet, le Président est perpetuellement accompagné par la Mort elle même, qui lui fait des retours sur ses décisions, ou qui apparait ponctuellement chez une personne pour la faucher...

Cependant, j'ai trouvé cette partie bien trop légère pour qualifier ce roman de fantastique. Pour moi, il s'agit surtout d'un récit historique, et bien que romancé, c'est à mes yeux surtout un documentaire sur l'Histoire des Etats Unis d'Amérique.

C'est pour cette principale raison que je ne porte pas ce roman dans mes 5 finalistes du PLIB2020, et que, bien qu'il en fasse finalement partie, ne remportera pas ma voix pour la finale. J'espère que Jean Laurent ne m'en voudra pas et comprendra mon point de vue, vis à vis des autres romans en Lice (Mers Mortes d'Aurélie Wellenstein / Félines de Stephane Servant / Les Brumes de Cendrelune de Georgia Caldera et La cité des Chimères de Vania Prates) 

Au delà du travail de l'auteur, il est important de remarquer aussi le magnifique travail éditorial sur la couverture, la mise en page aéré, les cartes et le petit marque page en tissu intégré! Avec le confinement, les envois du reste du projet Ulule ont été mis en stand by, et j'ai hâte de recevoir le reste de mon pack :D

#ISBN9782366294774 #PLIB2020


lundi 30 mars 2020

Sueurs Froides, de Nadia Coste




Sueurs froides par Coste


Des ricanements dans les conduits d'aération, des empreintes de mains ensanglantées, des objets qui changent de place... Les jeunes hockeyeurs en son persuadés : la patinoire de Greilles est hantée par le fantôme de Thomas Grimbert, mort sur la glace 30 ans plus tôt.

Moins superstitieux, plus concentrés, les patineurs artistiques décrochent la place très convoitée de l'ouverture au gala du club. La rivalité coutumière entre les athlètes s'accentue : coups bas, insultes, intimidations... Et lorsqu'un lycéen est retrouvé pendu dans les vestiaires, les accusations se multiplient. Suicide ? Règlement de compte ? Et si Thomas était de retour pour se venger ?

Je remercie avant tout les éditions Gulfstream pour l'envoi de ce service presse par le biais de Nadia Coste, qui m'accorde sa confiance depuis plusieurs années à présent <3

Sueurs froides est un roman à lire d'une traite, l'histoire se déroule sur quelques jours et tout s'enchaîne très vite, tel un film gore pour adolescents!

Le lecteur est plongé dans l'univers des hockeyeurs et des patineurs, dans une patinoire qui a vu mourir un joueur de hockey il y a de cela plusieurs années. Depuis, le fantôme semble hanter les locaux...

L'autrice a fait de ce roman un roman chorale, entendez par là qu'elle donne la parole à plusieurs personnages afin d'avoir des points de vue différents : des hockeyeurs, des patineurs, le directeur de la patinoire...

J'ai trouvé que les codes du roman jeunesse étaient bien respectés, je suis loin de les connaitre tous mais tout semble concorder pour faire de ce livre un roman court et rythmé. Les parents sont peu présents, et certains passages semblent raccourcis (attention, ils pourront aussi faire lever les yeux à certains lecteurs, je pense notamment aux personnes peu friandes des récits jeunesse)

Autrement, je pense que ce livre saura une nouvelle fois trouver son lectorat.
Les personnages, même si j'ai eu du mal à m'attacher à tous puisque l'histoire se déroule sur quelques jours sans trop revenir sur leur passé, n'en restent pas moins tous différents et surtout à cette phase de l'adolescence qui est difficile pour tous : la recherche de soi, la confiance en soi, qui sommes nous et ce que nous désirons, et surtout l'intégration dans deux sports compétitifs...

J'ai bien aimé le remerciement à Valérie Simon concernant les références sur le hockey, je me souviens qu'elle et moi nous étions croisé durant un match qui opposait Lyon à Grenoble ^^

Appréciant beaucoup ce sport, j'aurai peut être aimé en voir plus, notamment sur la glace, mais ce n'est pas grave, j'ai tout de même passé un bon moment de lecture :)


vendredi 20 mars 2020

Feu et sang #1 - GRR MARTIN

Je tiens tout d'abord à remercier de tout coeur les éditions J'ai lu pour leur confiance et pour l'envoi de ce SP!

Ce livre me faisait envie depuis sa sortie chez Pygmalion, mais à l'époque ce n'était pas encore le moment pour moi de sauter dans le grand bain de l'univers de GRR Martin.

Après avoir découvert (difficilement) la série (j'ai mis un temps fou à vraiment apprécier l'histoire.. genre j'ai été accro au début de la saison 5), j'avais quand même depuis plusieurs mois envie de lire l'histoire du Trône de Fer. Mais beaucoup de lecteurs reprochaient au traducteur le travail fait dans la version française, et j'étais rebutée, peur de ne pas me faire au langage soutenu et médiéval....

Lorsque l'éditeur J'ai lu a envoyé le programme du mois de Mars, j'ai vu que feu et sang paraissait en poche. Ce premier tome  présente l'histoire royale des Targaryens, les ancêtres de Daenerys. L'histoire remonte à 300 ans avant les faits du TdF.


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J'ai été littéralement happée par l'histoire! J'ai pris le temps de la lire, savourant mes incursions dans ce monde incroyablement bien construit par GRR Martin.

Ce roman m'a au début un peu déstabilisé et fait peur, car c'est la retranscription d'une dynastie, racontée par le Mestre Gyldain. Mais ce n'était sans compter sur le superbe travail de traduction (merci Patrick Marcel) qui m'a permis de plonger avec aisance dans l'univers incroyable des Targaryen.  J'ai adoré découvrir l'Histoire de ces Rois, Reines, les batailles, les familles, les victoires, les Dragons, les rebondissements, les trahisons, la personnalité de chaque personnage et voir à quel point GRR Martin a tissé un univers riche et dense.

Ainsi, dans ce premier tome, on découvre :

Aegon Ier (dit le Conquérant) qui a épousé ses deux soeurs Visenya et Rhaenys (l'une très conquérante, l'autre dans la douceur et la beauté)
Maegor le Cruel
Jhaenerys Ier

A travers leur reigne, on découvre l'histoire des 7 Royaumes, les actions bonnes ou mauvaises accomplies.

J'ai été agréablement surprise de voir que les femmes ont un rôle toutes essentielles et sont fortement présentes dans le récit.
Ainsi, on découvre les joies et malheurs de la maternité, les femmes conquérantes, les femmes négociatrices et à l'écoute de leur peuple, telle Alysanne, la soeur-épouse de Jhaenerys 1er.
J'ai relevé de nombreux passages qui m'ont parlé et que j'ai d'autant plus apprécié.

Alors que j'écris cet article, je réalise que j'ai cependant peu de souvenirs sur le règne de Maegor le Cruel, si ce n'est qu'il n'hésitait pas à mettre à feu et à sang tous ceux qui s'opposent à lui.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, j'espère que la suite sortira en temps et en heure (sortie initialement prévue au mois de Mai 2020)

samedi 14 mars 2020

Le sorceleur #1 : Le dernier voeu #Audiolib

Quand mon amie Kore m'a proposé d'écouter le tome 1 avant de découvrir le tome 3 avec elle et Livrement vôtre, j'ai été totalement pour.. Surtout que la série Netflix est encore fraîche dans ma tête, contrairement aux livres que j'avais lu courant 2016 (je n'ai d'ailleurs pas trouvé de trace de mon avis du tome 2 sur le blog..)

Je suis beaucoup plus réceptive à ce tome d'introduction qui présente plusieurs nouvelles mettant en scène Geralt de Riv durant ses missions que lors de ma découverte. 

La première nouvelle : le sorceleur  m'a particulièrement marqué, une fois de plus.


On découvre dans cette nouvelle l'histoire tragique de la fille de la Reine Ada, transformée en stryge par un sortilège, qui s'éveille toutes les nuits de pleine lune et massacre des hommes. Geralt est engagé pour la combattre, et dans sa préparation, va en apprendre plus sur le roi Foltest et sur les interêts de personnes pas forcément bienveillantes. Le combat est long à préparer, stratégique et doit respecter des consignes indispensables pour caresser l'espoir de réussir.


De mémoire, cette nouvelle fait aussi partie du jeu video (the witcher 3) et elle est particulièrement bien retranscrite dans la série télé.
Petit apparté d'ailleurs : Cet épisode m'a enchanté par l'intelligence de Geralt et par les magnifiques jeux de lumière. La stryge est effraynte et l'histoire si tragique, on est partagé dans un tourbillon d'émotion, entre crainte et pitié.
Quand j'ai écouté cette nouvelle, j'ai trouvé qu'elle était une nouvelle fois vraiment bien décrite. L'auteur prend le temps de mettre en place la mythologie de cette créature et tous les enjeux politiques qui existent autour.  Le narrateur, Nicolas Justamon, est excellent dans l'intonation qu'il donne à Geralt et il est totalement fidèle au personnage. J'en parlerai un peu plus longuement dans la nouvelle suivante.
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Un grain de vérité : tout comme à ma première lecture, cette nouvelle m'a totalement enchanté de par le fait qu'elle rappelle à bien des égards l'histoire de la Belle et la Bête. Lors d'une ballade en foret avec Ablette, sa fidèle jument, Geralt de Riv tombe sur deux cadavres. En remontant la piste il tombe sur la maison d'un homme mi bête mi humain : Nivellen. Victime d'un sortilège lorsqu'il est sorti des années auparavant pour piller un temple, il vit depuis dans sa maison et les gens sont terrorisés. Cependant, Nivellen accueille Geralt chez lui et ce dernier écoute son histoire, qui était passionnante. Après bien des années, Nivellen a commencé à recevoir chez lui, contre sa richesse, des jeunes femmes dont les pères étaient avides d'avoir de l'argent et des vêtements pour leur progéniture. La dernière a avoir été invitée à vivre avec Nivellen s'appelle  Vereena. L'histoire suit son cours, Geralt prend congé et découvre en partant qui est réellement Vereena. Lequel entre elle et Nivellen est un monstre? C'est ce que nous découvrons dans cette nouvelle.

J'aime beaucoup cette histoire car elle permet de percevoir le monde différemment. En effet, on apprend déjà que tous les monstres n'en sont pas et qu'ils savent faire preuve d'humanité, et on découvre la perspicacité de Geralt à ressentir ceux qu'il rencontre.
Un grain de vérité évoque aussi les contes qui nous sont narrés depuis notre enfance et dans lesquels il semble toujours y avoir un fond de vérité.

Nicolas Justamon prête merveilleusement bien sa voix à Nivellen, qui m'a totalement scotché dès lors qu'il parlait. Les intonations étaient justes, allant d'un ton bienveillant et un ton méfiant voire effrayant. J'ai facilement distingué les voix, ce qui fut plus délicat dans la nouvelle suivante....

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Le moindre mal : Où comment est arrivé le surnom de Geralt "le boucher de Blaviken". 
L'histoire se déroule dans cette ville, où il va rencontrer "un vieil ami" sorcier : Stregobor. Ce dernier lui explique qu'il est pourchassé depuis des années par la Pie Grièche, la fille d'une Reine d'un royaume éloigné, qui est née avec des pouvoirs. A cette époque, la Reine et le sorcier tuaient tous les enfants monstres, mais la Pie Grièche leur a échappé, voulant depuis se venger des atrocités qu'elle a subie petite fille. A l'heure où j'écris mon avis sur cette nouvelle, cela fait déjà bien 15 jours que je l'ai écouté, j'en conserve très très peu de souvenir. Le moindre mal est surtout une nouvelle dans laquelle Geralt va devoir négocier et démêler qui de Stregobor ou la pie Grièche est le plus à condamner. J'ai trouvé cette nouvelle un peu longue, un peu trop de blabla à mon goût. 


J'ai bien aimé la voix qu'a utilisé Nicolas Justamon pour le personnage du Maire Caldemayn. Par contre, la voix de Stregobor, de mémoire, avait les mêmes intonations qu'un des sbires de la Princesse, ce qui m'a amené un peu de confusion par moments. On sent que Nicolas Justamon commence à avoir ses limites dans les voix à prêter. Et cela se confirme par la suite.

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Une question de prix : Cette nouvelle m'a semblé la plus longue mais aussi une des plus interessantes puisque c'est précisément lors de cette mission que l'auteur va introduire (de loin pour l'instant) le lien qui unit Geralt à Ciri. Le sorceleur est demandé par la Reine Calanthe de Cintra à l'assister lors d'un repas durant lequel elle doit unir sa fille Pavetta à un homme. En effet, le Roi étant mort, la Reine Calanthe n'a pas le droit d'exercer et doit donc céder le pouvoir au futur époux de leur enfant. Durant la cérémonie, un homme couvert d'un casque arrive et exige d'appliquer son droit de surprise, en récompense de la vie qu'il a sauvé 15 ans auparavant : celle du Roi. La surprise n'est autre que Pavetta, qui est elle aussi secrètement amoureuse de cet homme quelque peu hors du commun. On suit de nombreuses discussions, qui m'ont perdu par moment car ca devenait long, puis on réalise que Calanthe est une Reine manipulatrice qui savait déjà à qui elle avait affaire : Duny a subi un sortilège qiu le transforme de l'aube jusqu'à minuit en homme herisson. Cependant, elle est tombée de haut en découvrant dans quelle rage se mettait sa fille la Princesse lorsque la Garde s'attaque à Duny... Geralt se retrouve une nouvelle fois juge et va devoir choisir un camp pour combattre. 

Une fois calmés, la Reine va remercier Geralt et Duny va lui demander comment le remercier pour son aide. Ce dernier lui réclame à son tour le droit de surprise. La nouvelle s'achève.

Je suis navrée si Nicolas Justamon passe sur mon site, mais j'ai eu un mal fou à écouter dès que Calanthe parlait. Son ton lancinant m'a fortement énervé, d'autant plus qu'il donne quasi la même voix aux personnages féminins. La voix de la Pie Grièche était sur le même ton, ainsi que celles des guérisseuses qui s'occupent de Géralt (entre chaque nouvelle, on retrouve le sorceleur en pleine convalescence). J'avoue que j'ai peur d'attaquer la dernière nouvelle qui introduira Yennefer....

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Le bout du monde : .... Comment dire, cette histoire narrée m'a paru longue!!! Car je n'ai pas du tout aimé la voix de Jaskier et son air pédant. Découvert dans le jeu puis dans la série, je lui préfère nettement ces images que celle de l'imagination du narrateur. J'ai eu beaucoup de mal à suivre l'histoire, m'arrêtant en plein discours pour changer d'audio book. J'ai senti une sorte de lassitude qui me fait appréhender la suite. Je pense aller au bout de cet audio, mais entre la voix de Jaskier et celle des femmes, je ne suis pas sûre d'apprécier mon écoute du tome 2... Bref.. pour en revenir à cette nouvelle, au delà des voix, c'était plutôt sympathique. Géralt et Jaskier vont au bout du monde pour découvrir se qui s'y cache. Là-bas, ils sont accueillis par les habitants qui leur parle d'un diabolo qui les vole, leur fait des blagues et les ennuie tous les jours. Bien décidé à en savoir plus, Géralt part à la rencontre de ce petit diable. En parallèle de sa recherche, il en apprend plus sur une des habitantes, une vieille mamie qui lit les Runes. J'ai bien ri quand elle essaie d'analyser les runes qui montre un sorceleur, ne sachant pas encore qu'elle échange avec lui. Au final, on découvre que le Diabolo aide les elfes qui ont été chassés et qui décident de voler les provisions des Hommes, par vengeance principalement.


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Enfin, on arrive à la dernière nouvelle : Le dernier voeu. La nouvelle dans laquelle on assiste à la rencontre entre Geralt et Yennefer, la grande magicienne! Lors d'une ballade avec son ami Jaskier, Geralt découvre une relique fermée par un sceau mystérieux. Après s'etre "battu" avec le barde sur cet objet, un terrible Djinn en sorti et  jète un sortilège manquant de peu de provoquer la mort de Jaskier. Geralt se précipite alors pour trouver une personne à la hauteur, qui réussira à soigner son ami. C'est alors qu'il rencontre Yennefer de Vengerberg, une ancienne bossue qui a suivi l'éducation dans une académie de mage, et qui est ainsi devenue la belle et mystérieuse Yennefer. 




Cependant, nous allons découvrir à travers ce texte que Yennefer a un plan spécifique en tête, et que son aide auprès du barde est surtout interessée. A travers la narration, nous allons apprendre un peu plus à découvrir cet autre personnage emblématique de la saga, et assister à l'alchimie entre les deux protagonistes.
En écoutant cette nouvelle, j'ai repensé à l'épisode de la série qui lui est consacré, que j'ai trouvé plutôt bien fidèle! 
J'ai encore eu du mal par contre avec la voix féminine que prête Nicolas Justamon, ce qui me pousse vivement à me demander si je vais poursuivre l'audio de la saga ou pas... En parcourant la bibliothèque de mon amie Ingrid, j'ai vu qu'il est le narrateur de nombreux romans.

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Une dernière histoire relie toutes ces nouvelles : La voix de la raison, qui s'imbrique entre chaque récit. En effet, nous apprenons toutes ces aventures simplement parce que Géralt est en convalescence dans le temple de Melitelé, géré par la prêtresse Neneke. On le voit se lier d'amitié avec Iola qui est muette, et on sent une urgence à la fin de l'histoire qui nous fait nous poser pas mal de questions quant à l'avenir du temple. et du Sorceleur.


En résumé, j'ai quand même passé un bon moment de lecture, je garde des bons souvenirs de cet audio, et comme lors de ma lecture, je reste tout de même happée par la nouvelle "un grain de vérité". Je suis un peu plus curieuse suite à mon écoute de "une question de prix" car je sais dorénavant que c'est cette aventure qui va introduire Ciri, la pupille de Géralt. 
Au niveau du narrateur, je mets surtout le bémol sur la voix prêtée aux femmes, qui se ressemblent beaucoup et qui ont toujours un ton lancinant qui peut vite taper sur les nerfs. Mais je lui tire mon chapeau pour de nombreuses autres intonations faites : Géralt, qui est fidèle au jeu et à la série, le Diabolo (ca n'a pas du être facile), Nivelle, ou encore le maire Caldmenayn.








dimanche 1 mars 2020

Je suis ton soleil, de Marie Pavlenko



Déborah démarre son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui s'acharne à les dévorer. Mais ce n'est pas le pire, non.


Le pire, est-ce sa mère qui se met à découper frénétiquement des magazines ou son père au bras d'une inconnue aux longs cheveux bouclés ?



Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l'aide, des amis, du courage et beaucoup d'humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.



Je remercie vivement les éditions "J'ai lu", grâce à qui j'ai pu lire la version poche (la couverture est super fun d'ailleurs!)

Avant d'aborder le livre, j'ai apprécié ouvrir le colis dans lequel se trouvait le roman. "J'ai lu" prend soin de ses lecteurs (à mon plus grand plaisir!)
C'était un vrai unboxing, c'était super chouette! Dedans se trouvaient : un tote bag j'ai lu, des graines de coquelicots que nous planterons très bientôt, des décos en papier pour mettre dans des carnets d'écriture, un sachet de thé.... C'était vraiment chouette, MERCI !

Ce livre a tout simplement été un GROS COUP DE COEUR! Il est bouleversant, émouvant, met la tête à l'envers tellement il est empli de justesse dans les émotions et dans les traversées des personnages. Je me suis sentie à la fois proche de Debo, de sa maman, de ses amis, de son père... 

Je suis ton soleil raconte une tranche de vie durant une année scolaire, et pas n'importe laquelle : celle du Bac, celle de l'âge où on quitte l'adolescence pour devenir adulte, celle où on fête ses 18 ans, où on a soif d'indépendance et surtout, l'âge auquel le monde de Debo s'écroule sur de nombreux niveaux, à commencer le plan familial, lorsqu'elle découvre que son père a une maîtresse....

Tel un château de carte, Debo va se laisser sombrer, se renfermer, s'éloigner de sa meilleure amie Eloïse. Puis elle va être "repêchée" par Jamal, avec qui elle va se lier d'amitié et qui formeront rapidement un trio avec Victor, le beau gosse sur lequel Deborah craque... Mais qui est déjà en couple. 

L'évolution de Deborah est tellement réaliste, je suis certaine que 90% des lecteurs sauront se retrouver à un moment ou un autre dans ce qu'elle ressent et ce qu'elle traverse. On ne peut rester de marbre face à ce qu'elle vit, à ce moment de la vie où on est poussé à grandir et évoluer, à voir les choses autrement, à réaliser que sa maman ne va pas bien du tout, qu'elle sombre dans une dépression latente. On a envie que Victor se penche sur elle pour l'embrasser au détriment de son couple, car on voit bien qu'il y a plus que cela entre eux. On a envie de la voir s'amuser pour fêter ses 18 ans au lieu d'être témoin de ce qu'elle vit. J'ai été touchée par ce personnage car il est bien développé, bien cerné, et réel. 

J'ai aussi été énormément touchée par la maman, qui, comme évoqué ci dessus, sombre dans une dépression, et qui va avoir des mots (et des maux) qui m'ont totalement bouleversé et m'ont amené les larmes aux yeux en quelques secondes. Elle s'accroche à ce qu'elle peut et trouvera une sortie de secours et un nouvel élan dans sa vie. 


A côté de cela, on suit aussi la construction des autres personnages, les plus marquants étant Jamal et Eloïse.


Jamal est orphelin, vit chez sa tante Leila, est fasciné par les mygales qu'il apprivoise. Il est aussi en pleine explosion intérieure et va facilement dévoiler qui il est à Deborah. 


Eloise, elle, a un parcours bien différent. Elle ressemble beaucoup à la nana qui se la pète dans les couloirs du lycée, accrochée au bras de son mec trop canon, qui oublie sa bff aussi vite que le programme TV. Puis des évènements bouleversants vont se produire, qui vont à son tour la faire évoluer et donner un autre sens à sa vie. De ce moment, elle va se rapprocher de la mère de Debo, qui en aidant la jeune femme, s'aidera aussi dans sa propre reconstruction. 

Les messages sont beaux, les mots sont fluides, percutants, bouleversants. A de nombreuses reprises, je me suis retrouvée le mouchoir à la main, ou bien à éclater de rire.

C'est un roman contemporain frais, actuel, juste, que je relirai à coup sur au fil du temps (et peut être au fil des années de ma fille pour ne pas oublier que 17 /18 ans, c'est un âge où tout est bouleversé, les hormones en pagailles, et en plus, trouver sa voie pour le futur....pas facile cette phase).



Moi à 18 ans, je m'apprêtais à partir pour une année de BTS à Annemasse, où ce fut l'année de ma recherche de personnalité (l'ai je trouvé? je me pose toujours la question à ce jour) et  surtout l'année de "liberté" loin de mes parents, où je le reconnais, j'ai fait n'importe quoi, j'ai fréquenté de mauvaises personnes, j'ai fumé des joints, j'ai bu, j'ai séché les cours, je me suis fait voler pas mal d'argent pour la jeune adulte que j'étais. Cette phase, je l'ai voulue à l'époque, car je m'étais toujours sentie surprotégé par mes parents (Dieu que je les comprends à présent) et j'avais besoin de tester mes propres limites. Heureusement j'ai quand même rapidement trouvé le droit chemin car à l'amour de mes parents et à leur bienveillance et compréhension.



"Il sera avec Adèle. Il ira la chercher demain. L'embrassera demain. La caressera demain.
Je vais relire "Les fleurs du mal", histoire de me remonter le moral"

"Le sol tremble, les murs s'écroulent. Je suis un chagrin, une douleur, je suis une petite fille terrorisée par les ténèbres.Ma mère a voulu mourir. Elle a voulu m'abandonner pour toujours"

"Bonjour,
Nous informons notre aimable lectorat que les quatre dernières lignes de dialogues sont un pur fantasme de Déborah Dantes. Cette conversation n'a pas eu lieu dans la vraie vie. Nous reprenons  donc la vérité là où nous l'avions laissée, et prions notre aimable lectorat de nous excuser pour la gêne occasionnée"